Le congé de proche aidant est un droit permettant à un salarié de suspension ou de réduire temporairement son activité professionnelle pour s’occuper d’un proche en perte d’autonomie ou en situation de handicap.
Ce congé n’est pas rémunéré, mais il garantit au salarié de retrouver son poste ou un poste équivalent à son retour.
- Conditions d’accès :
- Justifier d’un lien familial ou d’une relation étroite avec la personne aidée (conjoint, ascendant, descendant, collatéral proche, ou lien moral équivalent).
- La personne aidée doit être classée en GIR 1 à 3 (grille AGGIR pour les personnes âgées) ou reconnue en situation de handicap avec un taux d’incapacité d’au moins 80 %.
La durée maximale est de 3 mois renouvelables, dans la limite d’un an sur l’ensemble de la carrière professionnelle.
Le congé peut être pris de manière fractionnée ou transformé en temps partiel, selon les besoins de l’aidant.
N’hésitez pas à vous rapprocher d’une structure d’informations, orientation afin d’être accompagné dans vos démarches.
L’AJPA est une indemnisation versée par la Caisse d’Allocations Familiales (CAF) ou la Mutualité Sociale Agricole (MSA) pour compenser la perte de revenus liée à la prise du congé de proche aidant.
Ce dispositif vise à apporter un soutien financier pendant la période d’absence professionnelle.
- Montant :
Environ 60 € par jour pour une journée complète (et 30 € pour une demi-journée). Les montants peuvent être réévalués chaque année.
- Conditions d’accès :
Être en congé de proche aidant ou ne pas travailler pour s’occuper d’un proche.
La personne aidée doit remplir les mêmes conditions que celles exigées pour le congé de proche aidant (GIR 1 à 3 ou handicap à 80 %).
- Durée maximale :
Limitée à 66 jours sur l’ensemble de la carrière professionnelle , à utiliser de manière fractionnée ou continue.
N’hésitez pas à vous rapprocher d’une structure d’informations, orientation afin d’être accompagné dans vos démarches.
L’aide au répit est traduite par un soutien financier ou des solutions pratiques permettant à l’aidant de bénéficier de moments de pause tout en garantissant la continuité de l’accompagnement.
Pour permettre aux proches aidants de prendre des temps de repos ou de dégager du temps, la loi du 28 décembre 2015 relative à l’adaptation de la société au vieillissement instaure un nouveau droit : le droit au répit pour les proches aidants.
L’aide au répit via l’APA :
Caractéristiques :
- L’APA peut financer des solutions de répit, comme l’accueil temporaire en établissement, l’hébergement temporaire, ou des services d’aide à domicile renforcés.
- Montant maximum dédié au répit : 512,09 € par an (plafond en 2024).
- Cette aide peut également inclure la prise en charge d’une solution de relayage (intervention d’un professionnel pour remplacer l’aidant à domicile).
Conditions d’attribution :
Être bénéficiaire de l’APA.
L’évaluation du besoin de répit doit être validée par une équipe médico-sociale.
L’aide au répit via les caisses de retraite :
Caractéristiques :
- Certaines caisses de retraite proposent des aides financières pour des séjours de répit (hébergement temporaire, accueil de jour, vacances adaptées).
- Ces aides peuvent également financer des chèques emploi-service pour alléger les tâches du quotidien (ménage, repas).
Conditions d’attribution :
- Être retraité ou aider d’un retraité affilié à une caisse de retraite.
- Soumettre une demande avec une évaluation des besoins réalisés par un conseiller ou un travailleur social.
N’hésitez pas à vous rapprocher d’une structure d’informations, orientation afin d’être accompagné dans vos démarches.
Certaines mutuelles proposent des aides spécifiques pour financer les prestations de répit, comme la garde à domicile ou des séjours en maison de repos pour la personne aidée.
Des consultations psychologiques ou des ateliers de relaxation pour les aidants sont parfois inclus dans les contrats.
Il faut être affilié à une mutuelle qui propose ce type de prestation.
N’hésitez pas à vous rapprocher de votre mutuelle pour plus d’informations.
Les solutions de répit